Santé mentale : premiers résultats de l’étude Enabee
Santé Publique France - Juin 2023
Indicateurs clés chez les enfants de 6 à 11 ans scolarisés du CP au CM2
- 0 % des enfants de 6-11 ans scolarisés du CP au CM2 présentent au moins un trouble probable de santé mentale.
- 0 % présentent un trouble émotionnel probable.
- 0 % présentent un trouble oppositionnel probable
- 0 % présentent un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité probable.
Points clés
Indicateurs clés chez les enfants de 6 à 11 ans scolarisés du CP au CM211
- 13,0 % (Intervalle de confiance à 95 % : 12,1-14,0) des enfants de 6 à 11 ans présentent un trouble probable de santé mentale.
- 5,6 % (IC 95 % : 5,0-6,2) des enfants de 6 à 11 ans présentent un trouble émotionnel probable.
- 6,6 % (IC 95 % : 5,9-7,3) des enfants 6 à 11 ans présentent un trouble oppositionnel probable.
- 3,2 % (IC 95 % : 2,7-3,7) des enfants 6 à 11 ans présentent un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) probable.
- 71,0 / 100 (IC 95 % : 70,7-71,3) est le score de niveau de bien-être et qualité de vie en lien avec la santé déclarée par les enfants de 6 à 11 ans.
La prévalence du trouble émotionnel probable est plus élevée chez les filles. À l'inverse, les prévalences des troubles du comportement (TDAH et trouble oppositionnel) sont plus élevées chez les garçons.
1- Enfants scolarisés en élémentaire, c’est-à-dire du CP au CM2, dans des écoles publiques ou privées sous contrat.
La santé mentale, un enjeu majeur de santé publique
La pandémie de COVID-19 a affecté la vie des Français au niveau économique, social, comme affectif. Dès le début du premier confinement, Santé publique France a mis en œuvre une étude répétée à intervalle régulier auprès des adultes sur les différentes dimensions de la santé mentale (CoviPrev), pour suivre leur évolution. La surveillance a été renforcée avec la production de bulletins hebdomadaires analysant les principaux indicateurs du système de surveillance spécifique (Sursaud®) développé pour mesurer par exemple les gestes suicidaires ou les troubles anxieux à partir des passages aux urgences (Oscour®) ou des consultations SOS Médecins. Parallèlement au travaux spécifiques de l’Agence sur la santé mentale, d’autres partenaires ont également investi le champ. Ainsi, la Drees a conduit à partir de l’enquête Épidémiologie et Conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov) qu’elle a menée avec l’Inserm, une étude sur les difficultés psychosociales et les recours aux soins pour raisons psychologiques des enfants âgés de 3 à 17 ans. Les résultats de cette étude sont également publiés aujourd’hui. Bien que les indicateurs de cette étude ne soient pas comparables à ceux d’Enabee sur le plan méthodologique, ces travaux apportent des éléments complémentaires sur les facteurs associés et le recours aux soins pour des raisons psychologiques.