Mal-être des adolescents

Dans le cadre de ses missions, Santé publique France a mis en place dès le premier confinement une surveillance réactive de la santé mentale des Français, avec une attention particulière portée à des populations spécifiques comme les adolescents. Ce dispositif a été renforcé et a permis de constater une détérioration continue de leur santé mentale.

En réponse à ces signaux, l’Agence a déployé des actions de prévention afin de favoriser le repérage et la prise en charge précoce de la souffrance psychique. Une campagne de sensibilisation à la santé mentale, #JenParleA, a été lancée en partenariat avec Fil Santé Jeunes, en juin 2021 et enrichie en 2022. Comme pour toutes ses actions de prévention, Santé publique France a réalisé l’évaluation de la rediffusion de cette campagne et publie aujourd’hui les résultats qui confirment sa bonne perception et son efficacité pour promouvoir le recours des adolescents aux dispositifs d’aide et de soutien de Fil Santé Jeunes.

Faire connaitre les dispositifs d’aide : une campagne qui a atteint ses objectifs auprès des ados

Fort des premiers retours positifs autour de la première campagne d’information dédié aux adolescents de 11-17 ans, #JenParleA et compte tenu de la poursuite de la détérioration de la santé mentale des adolescents, un dispositif enrichi de nouveaux contenus digitaux de janvier à juin 2022 a été mis en place. Une campagne d’affichage a été également diffusée dès mars 2022, avec le concours des ministères en charge de la santé, de l’éducation nationale, des sports, de l’agriculture.

D’après les résultats de l’évaluation de ce deuxième volet, la campagne a reçu un très bon accueil des adolescents. Parmi ceux ayant reconnu la campagne :

• 93 % l’ont jugé utile
• 95 % ont trouvé qu’elle incite à parler à quelqu’un
• 82 % ont trouvé qu’elle apporte des informations nouvelles, ce qui est très supérieur au standard des campagnes de Santé publique France habituellement observé sur cette cible (53%, toutes thématiques et médias confondus).

La campagne a également permis d’améliorer le recours au dispositif Fil Santé Jeunes avec une augmentation de :

La reconnaissance de la campagne s’est nettement améliorée avec 53 % des adolescents qui ont reconnu au moins un des supports de la campagne (contre 39 % en 2021). Les principaux supports reconnus étaient les affiches, notamment en milieu scolaire.