20ème journées de la Schizophrénie
Du 18 au 25 mars 2023 - France
La traditionnelle journée mondiale de la schizophrénie connait, à présent quelques évolutions puisque certains lui préfèrent le concept du spectre plus large « des schizophrénies et troubles apparentés », ou encore envisagent des actions sur une période plus longue en proposant « Les journées mondiales de la schizophrénie du 18 au 25 mars 2023 »
La schizophrénie est une maladie psychiatrique chronique, complexe, qui se traduit chez le malade par une perception perturbée de la réalité et par des difficultés relationnelles plus ou moins invalidantes.
Cette maladie touche 24 millions de personnes dans le monde et on estime à plus de 600 000 personnes directement concernées par cette affection en France (près de 1 % de la population).
Elle survient généralement chez les jeunes, à la fin de l’adolescence, ou au début de l’âge adulte : classiquement entre 15 et 25 ans.
La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments, les émotions et parfois les comportements.
Toutes ces fonctions ne sont pas perturbées au même moment et dans la même mesure. Ainsi des personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période puis être perturbés à l’occasion de périodes de crise.
Cette maladie peut s’exprimer par une distorsion de la réalité caractérisée par des idées délirantes ou/et des hallucinations. Par une atteinte affective (niveau élevé d’anxiété, sentiment permanent d’insécurité, fluctuations de l’humeur), par des signes d’allure déficitaire (passivité, repli sur soi, perte de l’initiative et de l’incitation à l’action) ou encore des troubles cognitifs avec perturbation de la mémoire et de l’attention, désorganisation globale de la pensée et du raisonnement, difficulté à établir un contact avec leur entourage, difficulté à différencier ce qui est réel de ce qui ne l’est pas ou encore l’envahissement par des idées étranges.
L’inclusion sociale de ces malades est de plus grandement compliquée par la stigmatisation et les discriminations dont ils sont fréquemment victimes et qui sont de nature à entraver leur parcours de rétablissement.
De nombreuses actions visent d’ailleurs à sensibiliser le grand public à cette question, à déstigmatiser la maladie et à faciliter l’accès, le plus précocement possible, à des soins.
En effet il apparaît qu’en France 30 % des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas suivies alors même que dans 80 % des cas les symptômes s’améliorent et les patients se rétablissent s’ils sont traités tôt et de façon adéquate.
Dans ce contexte, le PTSM 06 a naturellement priorisé et soutenu un certain nombre d’actions qui étaient de nature à concourir à une meilleure prise en charge des personnes présentant une schizophrénie afin de prévenir les risques de déficit fonctionnel et de handicap social.
Les Journées de la Schizophrénie auront lieu du 18 au 25 mars, avec de nombreux événements et un objectif commun : déstigmatiser les troubles psychiques.