Tuberculose en France

Santé Publique France - 24 mars 2025

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Santé publique France présente ses données annuelles de surveillance, marquées par une remontée de l’incidence en 2023 sans impact significatif sur les formes graves.

La tuberculose reste une maladie fréquente dans le monde même si elle est peu fréquente en France. Toutefois, le caractère transmissible de cette maladie est important et rend toujours possible un changement dans sa dynamique épidémiologique. Santé publique France surveille la tuberculose en France grâce aux cas notifiés par la déclaration obligatoire et publie tous les ans les données annuelles issues de cette surveillance. D’après les dernières données publiées, on constate une légère hausse de l’incidence en 2023 au niveau national par rapport à 2022. C’est la première année où l’on observe une inversion de la tendance depuis la survenue de la pandémie de COVID-19.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Santé publique France souhaite sensibiliser sur le rôle important des professionnels de santé dans le signalement et la déclaration des cas pour recueillir des données épidémiologiques utiles à l’ensemble des acteurs. L’agence rappelle également que la vaccination par le BCG des enfants le plus à risque de tuberculose est utile pour être protégé contre les formes les plus graves de la maladie.

La tuberculose reste une maladie fréquente dans le monde même si elle est peu fréquente en France. Toutefois, le caractère transmissible de cette maladie est important et rend toujours possible un changement dans sa dynamique épidémiologique. Santé publique France surveille la tuberculose en France grâce aux cas notifiés par la déclaration obligatoire et publie tous les ans les données annuelles issues de cette surveillance. D’après les dernières données publiées, on constate une légère hausse de l’incidence en 2023 au niveau national par rapport à 2022. C’est la première année où l’on observe une inversion de la tendance depuis la survenue de la pandémie de COVID-19.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Santé publique France souhaite sensibiliser sur le rôle important des professionnels de santé dans le signalement et la déclaration des cas pour recueillir des données épidémiologiques utiles à l’ensemble des acteurs. L’agence rappelle également que la vaccination par le BCG des enfants le plus à risque de tuberculose est utile pour être protégé contre les formes les plus graves de la maladie.

Pas d’aggravation de la sévérité de la maladie

En 2023, on observe une hausse légère mais non significative des formes graves de tuberculose (méningées et miliaires) et des cas de tuberculose multi-résistante, sans indication d'aggravation de la sévérité de la maladie. En 2023, 5,9% des cas étaient des formes graves, comparables à 2022 (5,7 %) et 2019 (5,4%).

Le nombre de décès liés à la tuberculose a également légèrement augmenté, passant de 22 en 2022 à 30 en 2023, mais cela reste dans des proportions relativement faibles (0,6% des cas) et inférieures aux niveaux prépandémiques. La surveillance doit néanmoins se poursuivre afin de confirmer que la pandémie de COVID-19 n’a pas eu d’impact négatif sur la sévérité de la maladie. 
Par ailleurs, 15 ans après la suspension de l'obligation vaccinale BCG et dans un contexte de baisse de la couverture vaccinale, on constate une absence d’augmentation de l’incidence de la tuberculose chez les enfants. En 2023, on dénombre 13 formes graves de tuberculose (méningées et/ou miliaires) chez des enfants de moins de 15 ans, dont 3 en Île-de-France. Ce nombre reste stable autour de 10 cas par an depuis cinq ans et correspond aux prévisions émises lors de la suspension de l'obligation vaccinale BCG.

Des disparités populationnelles et régionales

Les régions les plus affectées sont la Guyane (24,0/100 000), l'Île-de-France (14,2/100 000) et Mayotte (12,8/100 000), avec des taux de déclaration bien supérieurs à la moyenne nationale. Les populations les plus touchées restent les mêmes que celles identifiées les années précédentes : les personnes sans domicile, les détenus, ainsi que les personnes nées hors de France, notamment celles originaires d'Afrique sub-saharienne et celles arrivées en France depuis moins de deux ans. Le dépistage et la surveillance de la tuberculose doivent se poursuivre en priorité dans ces populations qui restent dans notre pays les plus affectées par la maladie. [Résumé éditeur]

Date de modification : 1 avril 2025

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