Campagne " Ok pas OK " : réfléchir sur ses désirs et les limites de chacun et de chacune
Le consentement est une question prioritaire pour les jeunes qui font leur entrée dans la vie sexuelle et affective. Elle est régulièrement évoquée dans les séances d’éducation à la sexualité en milieu scolaire (7 animations sur 10). Les données du Baromètre santé 2016 révèlent que 10,7% des femmes ont cédé aux attentes de leur partenaire lors de leur premier rapport contre 6,9% des hommes. Dans le cadre de son programme de Santé sexuelle, Santé publique France s’est fixé comme objectif de favoriser une entrée et une installation positives des jeunes dans la sexualité. Parce que la question du consentement se pose avec force, le 23 octobre, Santé publique France lance une campagne sur la question du consentement à destination des adolescents.
La campagne repose sur une série de podcasts réalisés par Delphine Dhilly (« Sexe sans consentement » Infrarouge) dans lesquels 4 jeunes filles et 1 garçon témoignent de leur expérience. Les situations variées, vécues de manière positive ou négative illustrent toutes la question du consentement.
Chaque podcasts s’achève par un message rappelant l’importance de se parler et de s’écouter « Dire ce que l’on ressent, demander avant, dire oui, changer d’avis… Dans le sexe, on n’a pas toujours envie de parler ou d’écouter. Mais c’est indispensable pour que ce soit vraiment OK ».
« Ce format a été choisi car nous savons que les adolescents sont extrêmement réceptifs aux témoignages de leurs pairs. Ces récits leur permettront d’exercer leur esprit critique, de comprendre les enjeux liés au consentement et d’adopter les bons réflexes » explique Lucile Bluzat, chargée d’expertise en marketing social, unité santé sexuelle à Santé publique France.
Les podcasts seront disponibles sur le site Onsexprime.fr sous la rubrique « Droits & Sexes ».
Une campagne sur les radios et plateformes audios digitales (Spotify, Deezer, NRJ radio digitale, Fun radio) et les réseaux sociaux (Snapchat, Instagram, facebook) sera également menée pour inciter les adolescents à venir écouter ces témoignages.